Test du Vivo X90 Pro : Simple mise à jour ou véritable évolution ?
Notre avis
Les plus
- Mode vidéo horizontale très intéressant pour des vidéos stables
- Finition en similicuir au dos, pour un look premium
- La charge ultra-rapide 120W et sans fil 50W
- Bel écran AMOLED 120 Hz
- Le côté ultra-personnalisable de l'interface
Les moins
- Module photo qui dépasse excessivement
- L'interface reste assez austère au premier abord
- Capteur d'empreintes en retrait par rapport à l'an dernier
Vivo s’est lancé en France en 2020. Le constructeur qui a déjà pas mal d’années d’existence en Chine, a décidé de proposer des smartphones au marché français. Si les débuts se sont montrés assez peu compréhensibles, avec des smartphones parfois trop chers, qui n’avaient pas vraiment les qualités requises pour se prétendre très hauts de gamme, le fabricant a su trouver ses marques.
Ce Vivo X90 Pro est le troisième smartphone haut de gamme et le second réellement haut de gamme comme on l’entend, à être lancé sur le marché français, avec pour principal crédo, la photographie. Qu’en est-il vraiment ?
Esthétique
Sur le plan esthétique, il est difficile de constater beaucoup de différences entre le Vivo X80 Pro de l’an dernier et ce Vivo X90 Pro, du moins, sur la face avant. Car en effet, au dos, les changements sont bien là, pour le meilleur comme pour le … moins bon, dirons-nous.
En effet, au dos, Vivo a retravaillé plusieurs aspects de son smartphone pour lui donner une allure encore plus haut de gamme et dégager une impression de qualité encore accrue par rapport au modèle de l’an dernier, qui se montrait déjà assez intéressant.
Malheureusement, comme souvent chez Vivo, la qualité perçue du smartphone est nettement meilleure lorsque l’écran est éteint. Lorsqu’on allume l’écran et qu’on accède au springboard, on se retrouve avec une interface plutôt pauvre et triste. C’est dommage car un peu plus de personnalisation comme peuvent le faire Huawei, Xiaomi ou encore Oppo, pourraient apporter un côté bien plus qualitatif à l’appareil. Mais avant de nous pencher sur l’interface, regardons ce smartphone dans ses moindres détails.
La face avant du Vivo X90 Pro est très soignée, avec un grand écran de 6,78 pouces, parmi les plus grands disponibles sur un smartphone. La caméra frontale se trouve en haut, permettant de prendre des selfies, mais sert également pour la reconnaissance faciale. En revanche, les constructeurs chinois n’ont pas encore tous adopté la tendance initiée par Samsung consistant à « désincurver » les écrans. Les bords du Vivo X90 Pro restent incurvés, et de manière assez prononcée, ce qui n’est pas très agréable selon certains utilisateurs. Le Galaxy S23 Ultra avait réussi à proposer des bords légèrement incurvés, mais ici, on a affaire à une courbe plutôt classique, ce qui est dommage.
Les bords fins du Vivo X90 Pro sont appréciables, que ce soit sur les côtés grâce aux bords incurvés, ou en haut et en bas avec des bordures également minces.
Sur la tranche gauche, on ne trouve que deux antennes, tandis que sur la tranche droite se trouvent également deux antennes ainsi que les boutons du smartphone : le bouton de verrouillage et, juste au-dessus, le module comprenant les deux boutons de réglage du volume. Il est dommage que les boutons de volume ne soient pas séparés et placés sur la gauche, car cette configuration est selon moi la plus ergonomique et agréable. Je sais que j’insiste pas mal avec ça, il est vrai, toutefois, c’est la configuration la plus pratique en termes d’ergonomie.
La tranche inférieure du smartphone accueille le haut-parleur pour l’écoute musicale, ainsi que le connecteur USB-C pour la charge et le transfert de données via OTG. On y trouve également le microphone principal pour les appels et un tiroir SIM pouvant accueillir deux cartes nano-SIM.
Sur la tranche supérieure, se trouve un second microphone pour capter et annuler les bruits ambiants, ainsi qu’un émetteur infrarouge, très populaire chez les constructeurs chinois. On y trouve également la mention « Professional Photography ». Pas forcément indispensable, cette dernière peut être carrément supprimée, ça ne serait pas un mal. Mais les constructeurs chinois ont tous cette habitude, de donner quelques informations sur l’appareil photos au dos du smartphone. Cela nous change de Samsung qui mettait son logo un peu partout autrefois, avant l’arrivée des écrans sans bordures supérieure et inférieure.
Le dos du Vivo X90 Pro est recouvert d’un similicuir (donc synthétique) très agréable au toucher. Les fabricants proposent de plus en plus ce type de matériau pour leurs smartphones haut de gamme, ce qui renforce leur aspect qualitatif. Le dos du téléphone présente également une séparation métallique et brillante entre la partie inférieure et la partie supérieure, avec la mention « Xtreme Imagination » vantant les mérites de l’appareil photo, encore une fois.
La partie supérieure du dos accueille plusieurs éléments, tels qu’un logo Zeiss et d’autres informations concernant l’appareil photo, qui sont cette fois-ci un peu plus « utiles ». On y trouve des détails sur le capteur principal, développé en collaboration avec Zeiss. Juste au-dessus se situe un flash LED, tandis que sur la partie gauche du dos se trouve le module photo.
Ce module photo est imposant, non pas tant par sa circonférence, qui est assez classique dans le milieu des smartphones hauts de gamme, mais par son épaisseur …
Lorsque le module photo dépasse de 3 mm de la surface du smartphone, on peut se demander comment cela a été conçu. Certes, il est courant d’avoir des capteurs photo qui dépassent, c’était déjà le cas sur le Galaxy S23 que nous avions testé auparavant, mais dans ce cas précis du X90 Pro, l’épaisseur est vraiment excessive. Le smartphone n’est pas stable quand on le pose sur une table ou un bureau, car le capteur n’est même pas centré. Cependant, il doit bien y avoir une raison à cela, et j’espère clairement que c’est la qualité photo du smartphone qui nous impressionnera.
Écran
Le Vivo X90 Pro est doté d’un des plus grands écrans disponibles sur un smartphone, ce qui est un atout majeur. Cette dalle AMOLED de 6,78 pouces propose de belles couleurs et évidemment, un contraste infini, vu que c’est une dalle AMOLED, c’est assez logique. Néanmoins, il faut noter que cet écran est incurvé, ce qui peut poser certains problèmes pratiques.
Beaucoup de smartphones haut de gamme chinois et même certains modèles milieu de gamme ont adopté cette tendance des écrans incurvés, qui fait que les utilisateurs associent cela à une image de luxe et de qualité premium. Mais cela ne présente pas que des avantages, bien au contraire. La fragilité de l’écran notamment, ainsi que certaines gênes parfois pour envoyer des messages, ce qui n’est pas toujours agréable. Les lettres les plus au bord de l’écran notamment sont concernées, à gauche comme à droite.
L’écran du Vivo X90 Pro offre une résolution de 2800 x 1260 pixels, légèrement supérieure au Full HD+ classique, proposant ainsi une densité de 452 pixels par pouce. Jusque là, c’est très bien, mais une résolution supérieure au Full HD+ n’est pas indispensable sur un écran d’aussi petite taille, si on le compare à un ordinateur par exemple. Il est également possible de passer en résolution Full HD+ classique (2400 x 1080 pixels), bien que la différence perçue sur un smartphone soit minime.
Grâce à la technologie AMOLED, le contraste est infini et plusieurs modes de réglage de la colorimétrie sont disponibles, ainsi que des ajustements de la température des couleurs. La fréquence d’affichage de 120 Hz assure une fluidité appréciable, que l’on s’attend clairement à voir sur un smartphone de cette catégorie. On peut régler l’écran en trois modes d’actualisation de la fréquence à savoir :
- 60 Hz constants
- 120 Hz constants
- Mode adaptatif (le meilleur pour un bon compromis fluidité / autonomie)
Le Vivo X90 Pro propose également un mode « Optimisation visuelle » pour améliorer la qualité vidéo, cela fonctionne bien certes, mais son efficacité varie selon les applications.
Toutefois, ce que j’apprécie tout particulièrement, c’est la possibilité d’activer l’écran en soulevant le smartphone, ou l’allumage de l’écran ou le déverrouillage en tapotant deux fois dessus, chose que l’on retrouvait déjà il y a quelques années chez OnePlus.
En plus des options d’affichage et de colorimétrie déjà mentionnées, le smartphone propose également des réglages pour la police d’écriture. Bien que cela puisse sembler inutile pour certains utilisateurs, dont moi, cela offre une personnalisation supplémentaire pour ceux qui souhaitent adapter l’apparence de leur appareil à leurs préférences.
Concernant la luminosité, l’écran du Vivo X90 Pro offre plus de 900 nits, ce qui est pleinement convaincant. Le constructeur annonce des pics à 1300 nits, mais cette valeur est essentiellement commerciale, à moins d’avoir son écran totalement illuminé en blanc … Cela permet toutefois une bonne visibilité même en plein soleil. On peut également activer la réduction de lumière bleue, pour des utilisations prolongées ou de la lecture, via le « mode lecture », qui jaunit l’écran de l’appareil. Je ne suis pas convaincu par cette option, appréciant les dalles bien blanches, mais c’est toujours pratique pour reposer quelque peu ses yeux.
Performances
Le Vivo X90 Pro ne prétend pas être le smartphone le plus puissant du marché. En réalité, l’appareil est principalement axé sur la photographie, mais ne lésine pas pour autant les performances, pas d’inquiétudes là-dessus.
Ainsi, plutôt que d’opter pour un Snapdragon 8 Gen 2 comme de nombreux autres smartphones Android de cette gamme, le Vivo X90 Pro est équipé d’un Dimensity 9200 de MediaTek. Si ce modèle permet au smartphone d’assurer des performances dignes d’un smartphone haut de gamme comme on n’en attend pas moins, il se montre assez en retrait par rapport aux performances du Snapdragon 8 Gen 2 de chez Qualcomm.
L’architecture du Dimensity 9200 se compose de un cœur Cortex X3 cadencé à 3,05 GHz, de 3 Cortex A715 cadencés à 2,85 GHz et de 4 Cortex A510 cadencés à 1,8 GHz, ces derniers sont des cœurs efficients, consommant ainsi assez peu d’énergie, pour des tâches peu gourmandes comme envoyer un SMS ou discuter sur des applications de messagerie instantanée notamment.
Le Vivo X90 Pro dispose également de 12 Go de RAM en LPDDR5X et de 256 Go de stockage en UFS 4.0. Il est agréable de constater que le Dimensity 9200 prend en charge la dernière technologie de stockage ultra-rapide pour smartphones. Les performances devraient donc être très bonnes, même si le SoC est moins puissant que le dernier né de Qualcomm.
Avant de passer aux benchmarks, que vous attendez tous, parlons du GPU, qui est ici un Mali-G715 Immortalis MC11. Avec son nom attrayant, nous verrons s’il est vraiment immortel et s’il peut faire absolument tout ce qu’on lui demande.
Les performances du CPU ne sont pas mauvaises, mais comme on pouvait s’y attendre, elles ne sont pas au niveau du 8 Gen 2, avec seulement 4286 points en multi-core. On remarque en effet des scores sur nos applications de benchmarks, nettement plus faibles, sans pour autant que ça soit catastrophique. J’ai bien envie de vous dire, que je ne connais personne qui exploite 100% des performances de son smartphone pendant plus de 5% de son temps d’utilisation quotidien. Autrement dit, c’est bien les grosses performances, certes, mais on ne s’en sert que très peu dans la réalité des choses.
La vitesse de la RAM est légèrement inférieure ici, avec des débits nettement plus faibles que sur le S23 Ultra mais légèrement meilleurs que sur le Mate 50 Pro. Les latences sont toutefois assez élevées sur le Vivo X90 Pro, ce qui est regrettable, mais cela ne devrait pas être gênant en utilisation quotidienne.
En ce qui concerne le stockage, les performances sont excellentes ! Les débits sont vraiment bons, avec 1885 Mo/s en lecture et 1793 Mo/s en écriture. Les performances de l’UFS 4.0 sont appréciables, et le moins que l’on puisse dire, c’est que le Vivo X90 Pro surpasse largement le S23 Ultra, notamment en écriture, où les débits sont plus de trois fois supérieurs.
Enfin, concernant les performances graphiques, ce n’est pas mauvais non plus, avec une puce qui se défend convenablement, mais qui se laisse toujours distancer par le Snapdragon 8 Gen 2, et même le Snapdragon 8+ Gen 1 dans certains benchmarks.
Appareil photo
Le Vivo X90 Pro se vante de posséder l’un des meilleurs appareils photo du marché. Pour le mettre à l’épreuve, nous lui avons préparé un programme spécifique, dans lequel nous le comparerons au Samsung Galaxy S23 Ultra et au Huawei Mate 50 Pro. Certes, les challengers sont de taille et ça peut sembler sévère, mais si le constructeur semble si confiant en son smartphone, cela ne devrait pas poser de soucis.
Mais avant de passer à la partie pratique, parlons d’abord de l’appareil photo en lui-même et de ce qu’il propose. Ce large cercle au dos du smartphone, composé de plusieurs capteurs, dépasse considérablement de l’arrière de l’appareil. Il est regrettable qu’un module photo ressorte autant, ce qui n’est pas très esthétique mais surtout, pas vraiment pratique.
Le capteur principal offre une résolution de 50 MP, accompagné d’un téléobjectif 2x, quelle déception, et d’un capteur ultra grand-angle de 12 MP. À l’arrière, il y a aussi un micro intégré au module photo.
Les fonctionnalités disponibles sont nombreuses, comme toujours chez Vivo, avec pas moins de 21 modes de prise de vue différents, ce qui permet bien des possibilités.
L’ensemble est très complet et permet de prendre des photos ou des vidéos dans toutes les situations imaginables. Maintenant que l’on a vu la théorie, passons à la pratique avec quelques photos prises avec le smartphone.
Les photos de jour dans de bonnes conditions de luminosité ambiante sont convenables. Lors de cette virée parisienne, les photos sont lumineuses, claires et au contraste très intéressant. Il est également possible de prendre des photos à la volée en marchant, avec un résultat convenable.
Les photos de plans détaillés sont également de bonne qualité, avec toujours un contraste et des couleurs très intéressants.
Pour ce qui est du grand-angle, ce dernier ouvre ici à x0,6, ce qui est tout à fait correct, bien qu’un x0,5 aurait été apprécié sur un smartphone de cette gamme. Ici, les photos sont de très belle qualité, en x10, elles restent vraiment très nettes et en x20 également. Il n’y a qu’avec le zoom maximal en x40 qu’en effet, les photos sont un peu moins nettes, mais c’est compréhensible.
Logiciel
L’interface FunTouch OS équipe les smartphones de la marque. Avec un nom pareil, on s’attendait à quelque chose de fun, d’agréable, et bien en fait non, absolument pas. Cette interface peut paraître assez austère au premier regard, avec quelque chose qui laisserait penser à une interface Android basique, légèrement modifiée. Mais Vivo a apporté un peu plus que ça, c’est vrai, mais le souci, c’est que ça ne se voit pas. La configuration de base de l’écran d’accueil n’est pas particulièrement agréable, mais en ajoutant des icônes et quelques widgets, il est possible de personnaliser l’ensemble et d’en faire quelque chose d’acceptable.
Il est possible de trouver les widgets dans le tiroir d’applications, en le faisant remonter en glissant vers le haut sur l’écran, puis dans la droite, dans le menu « Widgets ». Il est agréable de pouvoir installer facilement des widgets sur l’écran de son smartphone, et c’est un point positif, ce qui est important à noter. On note toutefois que tous les widgets ne sont pas d’une utilité absolue.
Une autre fonction intéressante est la fonction « Effets dynamiques » que l’on trouve dans les paramètres de l’appareil. Contrairement à d’autres fabricants qui contentent de personnaliser la taille des icônes et même le logo dans les icônes, Vivo offre des options de personnalisation encore plus poussées, notamment pour les animations. Cela comprend des effets lumineux d’ambiance, la modification de l’animation du lecteur d’empreintes digitales et de la reconnaissance faciale, ainsi que de la charge et du branchement en USB, parmi d’autres options. C’est pratique, ça permet de personnaliser son smartphone, mais ça reste assez gadget malgré-tout.
En ce qui concerne les applications, le smartphone dépend assez classiquement des applications Google, telles que le téléphone, les messages et l’explorateur de fichiers, qui est Google Files.
Connectivité et sécurité
Le Vivo X90 Pro est, bien sûr, compatible avec la 5G, comme la très large majorité des smartphones actuels. Avant de parler plus en détail de la 5G, abordons les autres aspects de la connectivité sans fil du smartphone. Il prend en charge le Wi-Fi 6, mais pas le Wi-Fi 6E.
Bien que ce soit un peu regrettable, ce n’est pas vraiment un problème majeur. Certes, il existe une différence entre les deux normes sans fil, mais le Wi-Fi 6E n’est pas indispensable sur un smartphone de nos jours. Même si les performances Wi-Fi sont très bonnes, j’aurai cependant apprécié que le constructeur propose une connectivité Wi-Fi 6E. Sur un smartphone haut de gamme dépassant les 1000 euros, on est en droit de demander le meilleur, surtout que d’autres appareils proposent déjà le Wi-Fi 7.
Le téléphone dispose également d’une connexion Bluetooth 5.3 pour une qualité audio convenable en sans-fil et une faible consommation d’énergie. Bien évidemment, le NFC est également de la partie, pour les paiements sans contact et la connexion rapide d’accessoires Bluetooth.
En ce qui concerne la 5G, elle est disponible sur toutes les bandes françaises. Toutes les bandes cellulaires disponibles en France sont prises en charge par le smartphone, ce qui semble logique, mais qui est toujours bon à préciser. Nous avons déjà vu par le passé, des mauvais élèves, qui ne prenaient pas en charge certaines bandes 4G.
En termes de connectique physique, le smartphone ne dispose pas de prise Jack 3,5 mm, mais d’un connecteur USB-C 3.2 Gen 1 pour la charge et le transfert de données via OTG. J’apprécie le fait que le constructeur ne propose pas un connecteur USB 2.0 ici, pour des débits plus importants si l’on souhaite transférer des données sur un ordinateur. Aussi, c’est indispensable pour supporter la charge ultra-rapide du smartphone.
Pour le déverrouillage du Vivo X90 Pro, il est possible de le déverrouiller avec le capteur d’empreintes digitales, la reconnaissance faciale ou les méthodes traditionnelles telles que le code PIN, le schéma à 9 points ou un mot de passe. La fonctionnalité SmartLock est également disponible lorsqu’il est connecté à des accessoires Bluetooth.
Le capteur d’empreintes digitales, situé sous l’écran, est très rapide, tout comme celui du Vivo X80 Pro de l’année dernière. Cependant, la configuration est désormais plus lente, comme sur un smartphone ordinaire, il faut mettre son doigt dans tous les sens à une dizaine de reprises pour configurer le capteur. Certaines fonctionnalité de raccourcis manquant également par rapport au modèle précédent, cette régression est assez dommage.
Quant à la reconnaissance faciale, elle est en 2D, sans capteur de profondeur, comme pourrait le faire Face ID sur un iPhone. Il est donc possible de déverrouiller le Vivo X90 Pro avec une simple photo de vous, ce qui est assez compromettant niveau sécurité. Même Samsung qui utilise le même procédé a réussi à bloquer cette faille présente depuis des années.
Autonomie
Le Vivo X90 Pro est équipé d’une batterie d’une capacité de 4700 mAh. Les fabricants sont encore visiblement assez réticents à proposer des batteries de 5000 mAh dans leurs smartphones hauts de gamme, faute d’espace pour loger de si grosses capacités.
Néanmoins, le smartphone est conçu pour gérer efficacement sa batterie afin de ne pas épuiser toute sa charge en quelques heures et de proposer une autonomie suffisante pendant une bonne partie de la journée. Le smartphone propose en effet une autonomie d’une journée en utilisation dite « normale ».
Cependant, en cas d’utilisation intensive, incluant environ 2 heures d’appels, un aller-retour Paris / Poitiers avec partage de connexion dans le train, de nombreux messages sur diverses applications, SMS, Messenger, WhatsApp, Telegram, ainsi que des prises de photos et vidéos, l’autonomie diminue rapidement, le smartphone, s’il commence sa journée à 7 heures, la termine vers 16 ou 17 heures dans cette configuration.
L’autonomie offerte par l’iPhone 14 Pro Max et le Galaxy S23 Ultra est nettement supérieure, il sera bon de prendre avec vous, une batterie externe, si vous partez toute la journée avec le Vivo X90 Pro.
Heureusement, l’appareil peut se recharger rapidement, il prend en effet en charge la charge rapide 120 Watts, nommée « FlashCharge » par vivo, ainsi que la charge sans fil à 50 Watts, mais uniquement avec le matériel du fabricant. Ne comptez donc pas, dans les deux cas, utiliser un chargeur d’un autre constructeur (Xiaomi, Huawei, …) pour le charger aussi rapidement qu’avec le chargeur d’origine.
Où acheter le Vivo X90 Pro ?
Note finale
-
9/10
Esthétique
Le smartphone est très bien fini, l'esthétique est quasi parfaite et j'apprécie le dos en similicuir, moins en revanche, le module photo qui dépasse excessivement. -
8/10
Écran
Que demander de mieux qu'une dalle AMOLED avec une résolution élevée ? Le fait que l'écran ne soit pas incurvé peut-être. -
8/10
Performances
Il est dommage que le processeur de ce smartphone soit en retrait face à la concurrence. Il n'en reste pas mauvais pour autant. -
9/10
Appareil photo
Le Vivo X90 Pro ofre une très belle qualité photo, avec des fonctionnalités exclusives, en partenariat avec Zeiss, on apprécie. -
7/10
Autonomie
Vivo devrait s'inspirer des traditionnels challengers Apple et Samsung pour la gestion de l'autonomie, qui est excellente chez ces deux-là. -
8/10
Durabilité
Si Vivo communique peu sur le nombre de mises à jour dont bénéficiera le smartphone, on peut s'attendre à au moins deux mises à jour majeures d'Android.
En résumé
Les plus
- Mode vidéo horizontale très intéressant pour des vidéos stables
- Finition en similicuir au dos, pour un look premium
- La charge ultra-rapide 120W et sans fil 50W
- Bel écran AMOLED 120 Hz
- Le côté ultra-personnalisable de l'interface
Les moins
- Module photo qui dépasse excessivement
- L'interface reste assez austère au premier abord
- Capteur d'empreintes en retrait par rapport à l'an dernier