Qui est L’ANFR : l’agence qui gère (presque) toutes les ondes en France

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Que ce soit pour regarder la télé, passer un appel ou utiliser la 5G, tout repose sur les ondes radio, aussi appelées le spectre des fréquences. En France, c’est l’ANFR (Agence nationale des fréquences) qui est chargée de gérer cet ensemble invisible mais indispensable. Elle attribue les fréquences, en surveille l’usage, contrôle les équipements et intervient en cas de problème. Un rôle tout aussi discret qu’essentiel au quotidien.

Une agence publique créée pour mettre de l’ordre dans les fréquences

L’ANFR a été créée par la loi en 1996 et a commencé ses activités en 1997. Elle regroupe plusieurs anciens services de l’État qui géraient déjà les fréquences. Sa mission est d’organiser l’ensemble du spectre radioélectrique pour éviter les interférences entre les différents usages (télécoms, télévision, transports, armée, etc.) et accompagner les évolutions technologiques.

C’est une agence publique placée sous la tutelle du ministère chargé des Communications électroniques. Depuis sa création, elle a suivi toutes les grandes transitions du secteur : le passage à la TNT, les déploiements successifs de la 3G à la 5G, et plus récemment, la préparation des Jeux olympiques de Paris 2024 en matière de fréquences.

Attribuer, coordonner et surveiller les fréquences

Le travail de l’ANFR repose avant tout sur une planification de l’utilisation des fréquences radio. L’agence est chargée de répartir et d’assigner chaque bande de fréquences à des usages bien définis : téléphonie mobile, télévision, services de secours, transports, défense, etc. Elle veille à ce que cette répartition tienne compte des besoins de chaque acteur, des évolutions technologiques et des enjeux de sécurité publique. L’objectif est d’assurer une coexistence sans interférences entre les différents services, comme entre une antenne mobile et un réseau utilisé par les secours ou la télévision.

En parallèle, l’ANFR autorise et encadre l’installation des antennes sur l’ensemble du territoire. Elle vérifie que chaque site respecte les normes techniques et réglementaires, et que ses émissions ne perturbent pas les autres services radio. Mais elle ne se limite pas à cette répartition : elle s’assure aussi, sur le terrain, du bon fonctionnement des fréquences. Elle mène des contrôles, traite les signalements de brouillage et peut intervenir rapidement en cas de problème. Ses équipes sont capables d’identifier l’origine d’une perturbation et d’y mettre fin.

Surveiller l’exposition aux ondes et contrôler les équipements

L’ANFR assure également le suivi de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques. Pour cela, elle réalise régulièrement des mesures sur le terrain dans toute la France, afin de s’assurer que les niveaux relevés restent bien en dessous des seuils fixés par la réglementation. Alors que de nombreuses questions émergent sur les conséquences de la 4G ou de la 5G pour la santé des citoyens, c’est l’ANFR qui effectue ces contrôles et veille au respect des normes.

Par ailleurs, elle surveille la conformité des équipements radio commercialisés, comme les téléphones portables, les objets connectés ou les box internet. Elle contrôle en particulier leur DAS (débit d’absorption spécifique), qui mesure la quantité d’ondes absorbée par le corps, afin de garantir la sécurité des utilisateurs.

Un rôle important à l’international

Puisque les ondes ne s’arrêtent pas aux frontières, l’ANFR joue aussi un rôle à l’échelle européenne et internationale. Elle participe à des discussions techniques et réglementaires, notamment au sein de l’Union internationale des télécommunications (UIT) et d’autres instances européennes spécialisées. Son objectif est de défendre les intérêts de la France, anticiper les évolutions à venir, et s’assurer que les règles définies à l’échelle mondiale restent compatibles avec les usages nationaux.

L’agence travaille aussi avec les pays voisins pour que les fréquences ne se gênent pas près des frontières. Cela évite les brouillages et permet aux services comme la télé, la radio ou le téléphone de bien fonctionner, même dans ces zones.

Informer le public et répondre aux problèmes

Depuis 2024, l’ANFR met à disposition du public un outil innovant : un simulateur interactif qui permet à chacun de vérifier l’exposition potentielle aux ondes électromagnétiques générées par les antennes de téléphonie mobile, quelles que soient les technologies utilisées (2G, 3G, 4G et 5G). Accessible via la plateforme Cartoradio.fr ou l’application mobile OpenBarres, cet outil est utile aussi bien pour les particuliers qui veulent en savoir plus sur leur environnement que pour les collectivités qui souhaitent suivre ce qui se passe sur leur territoire.

Concrètement, il suffit de saisir une adresse, un code postal ou une commune pour obtenir une carte colorée qui indique le niveau d’exposition estimé à l’extérieur des bâtiments. De la teinte violet foncé (exposition très faible, moins de 0,4 volt par mètre) à l’orange (au-delà de 24 V/m), chacun peut rapidement se situer.

En pratique, les niveaux d’exposition relevés sont la plupart du temps très faibles ; même dans les zones densément peuplées, ils demeurent généralement bien en-deçà des limites réglementaires, fixées en France entre 36 et 61 V/m. Dans les rares cas où une zone affiche une exposition plus élevée, l’ANFR intensifie ses contrôles : elle peut demander la réduction de puissance, voire la coupure temporaire d’un émetteur si besoin, afin d’assurer le respect des normes.

Organisation et fonctionnement

L’ANFR est dirigée par un directeur général nommé par décret. Elle compte entre 250 et 500 agents, répartis dans plusieurs antennes régionales pour couvrir l’ensemble du territoire. Ses équipes sont organisées en fonction de leurs missions : attribution des fréquences, contrôles sur le terrain, relations internationales, suivi de l’exposition aux ondes ou vérification des équipements.

Son fonctionnement est principalement financé par l’État, via une dotation inscrite dans le budget consacré au développement des entreprises et du numérique.

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