Alors que la 5G continue son chemin dans les villes françaises, l’Agence nationale des fréquences (ANFR) annonce avoir accordé son autorisation à plus de 42 600 sites 5G et 65 200 sites 4G sur le territoire national au 1er octobre 2023. Une étape importante pour renforcer la couverture mobile et accélérer la transition vers une meilleure connectivité.
La 5G, une technologie en plein essor en France
Depuis plusieurs mois, la connexion 5G est déployée progressivement sur le territoire français sous l’impulsion des opérateurs télécom et avec l’appui de l’ANFR. Fin septembre 2023, plus de 42 600 sites 5G étaient autorisés par l’agence, soit une hausse de près de 25% par rapport au début de l’année. Parallèlement, on compte plus de 65 200 sites 4G en service.
Les acteurs clés du déploiement de la 5G en France
Pour mener à bien cette transition vers un réseau entièrement modernisé, l’ANFR coordonne les efforts des différents acteurs de la téléphonie mobile :
- Les opérateurs télécom : Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR sont responsables du développement et de l’exploitation des réseaux mobiles, ainsi que de l’acquisition et du renforcement des fréquences.
- Les collectivités territoriales : Les régions, départements et communes accompagnent le déploiement de la 5G en facilitant les démarches administratives et en mettant en place des plans d’actions spécifiques. Ils sont également attentifs à la protection des consommateurs et au respect de l’environnement.
- L’État : Le gouvernement soutient les acteurs de la filière grâce à divers dispositifs financier, juridique ou technique et veille à garantir une couverture numérique équilibrée sur tout le territoire.
- Des acteurs spécialisés : Des entreprises indépendantes, comme TDF ou Hub One par exemple, déploient des infrastructures pour héberger les équipements des opérateurs, notamment les antennes relais et autres éléments nécessaires au bon fonctionnement du réseau.
Le développement des sites 4G toujours d’actualité
Malgré l’intérêt croissant pour la 5G, le développement des infrastructures 4G se poursuit aussi en France. Selon l’ANFR, plus de 65 200 sites 4G étaient autorisés au 1er octobre 2023, soit une progression de près de 10% par rapport à l’année précédente.
Une complémentarité entre les deux technologies
La coexistence de ces deux générations de réseaux mobiles n’est pas fortuite : la 5G a été conçue pour compléter et améliorer les réseaux 4G existants, offrant ainsi une meilleure couverture, de meilleurs débits et une plus grande capacité. Cette cohérence technique se traduit également par des déploiements d’infrastructures communes : les opérateurs profitent ainsi souvent de la mise en place de nouvelles antennes 5G pour renforcer le réseau 4G dans les zones concernées.
Un impact significatif sur les usages numériques
L’essor de la 5G et la consolidation des infrastructures 4G sont essentiels pour soutenir l’accroissement exponentiel du trafic numérique et répondre aux nouveaux besoins des consommateurs et des entreprises :
- L’amélioration de la qualité de service : Un réseau mobile plus performant permet aux utilisateurs de bénéficier d’une connexion plus rapide et plus fiable, favorisant ainsi le télétravail, le streaming haute définition ou les jeux en ligne, par exemple.
- Le développement de nouveaux services innovants : La 5G ouvre de nombreuses perspectives en matière d’innovation, grâce à ses caractéristiques techniques spécifiques (faible latence, large bande passante, etc.). Elle pourrait ainsi faciliter l’émergence de nouveaux services tels que les communications entre objets connectés, les véhicules autonomes, les drones de livraison ou encore les applications de réalité virtuelle ou augmentée.
- La compétitivité des entreprises françaises : Une meilleure connectivité permet aux entreprises de gagner en productivité et d’étendre leur marché grâce à une présence accrue sur Internet. Elle est également un atout pour attirer et retenir les talents.
En autorisant plus de 42 600 sites 5G et 65 200 sites 4G au 1er octobre 2023, l’ANFR contribue ainsi activement à la modernisation des infrastructures numériques françaises et au renforcement de la compétitivité du pays dans l’économie mondiale.